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Et si le problème, c'était TOI?

  • Photo du rédacteur: Cyndie Desir
    Cyndie Desir
  • 14 oct. 2024
  • 6 min de lecture

Coucou toi ! J’espère que tu vas bien. 😊 Je suis tellement contente de te retrouver aujourd’hui, et avant tout, je tiens à te dire merci. Oui, merci d’être là, d’avoir pris le temps de lire, de partager, et même de faire des screenshots pour montrer tout ça à tes amis ! On est une belle communauté, et je suis pleine de gratitude. Alors, comment ça va aujourd’hui ? Franchement, j’aimerais bien voir ta réponse dans les commentaires, car oui, ton avis compte.


Aujourd’hui, on va aborder un sujet un peu délicat, mais tellement important. On va parler des relations toxiques. Oui, ces relations-là qui peuvent être présentes dans toutes les sphères de nos vies : amicales, amoureuses, familiales, et même professionnelles. Et tu sais quoi ? On parle souvent des personnes qui se disent victimes de ces relations, mais est-ce qu’on prend assez le temps de se poser la question : "Est-ce que moi aussi je peux être toxique sans même m’en rendre compte?"


Pa vre? Nou souvan di ke yon moun fè nou mal, men èske nou poze tèt nou kesyon si se pa nou menm ki konn blese lòt moun? C’est tellement facile de se positionner en victime, mais il y a des moments où il faut regarder les choses d’un autre angle. Prenons un moment pour réfléchir à ça. Une relation toxique, ce n’est pas seulement une personne qui crie fort ou qui impose ses décisions. Non. Li kapab pi subtil pase sa. Parfois, on pense bien faire, on pense être dans notre droit, mais en réalité, nos actions ou nos paroles peuvent détruire l’autre, sans qu’on ne le réalise. Tu vois ce que je veux dire ? Par exemple, combien de fois as-tu entendu des histoires où une personne se plaint de quelqu’un qui lui a fait du mal ? Tout le monde a une histoire à raconter sur la douleur que quelqu’un d’autre lui a causée. Mais combien de fois est-ce qu’on s’assoit pour réfléchir si, nous-mêmes, nous n’avons pas été toxiques pour cette personne ? C’est dur d’y penser, mais c’est nécessaire si on veut vraiment évoluer dans nos relations.


Être chrétien ne nous empêche pas d’être toxiques dans nos relations. Waw, ou pa t atann sa? Eh oui ! On peut aller à l’église tous les dimanches, prier tous les jours, et quand même faire du mal aux gens autour de nous, sans même s’en rendre compte. Relation pa nou yo, se tankou yon jaden. Si ou pa pran swen l, li ka vyannen, epi fè tout kalite move zèb gaye. Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On se plaint de tout ce qu’on a subi, de toutes les personnes qui nous ont fait du mal. Et c’est vrai, certaines personnes nous ont probablement fait beaucoup de tort. Mais aujourd’hui, je t’invite à te poser cette question : "Est-ce que, moi aussi, je ne suis pas parfois la source de toxicité dans une relation ?"

Mwen konn wè moun ki toujou ap jwe wòl viktim nan, men yo pa janm poze tèt yo kesyon si yo menm fè lòt moun mal. Ça me rappelle un verset dans la Bible, Matthieu 7:3-5, où Jésus dit : "Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et ne remarques-tu pas la poutre qui est dans ton œil?" Franchement, c’est facile de pointer du doigt les erreurs des autres, mais qu’en est-il de nous-mêmes ? On aime bien accuser l’autre, mais combien de fois est-ce qu’on se dit : "Tiens, peut-être que c’est moi qui suis en tort ici." Peut-être que, sans m’en rendre compte, j’ai contrôlé l’autre personne, j’ai manipulé ses émotions, j’ai imposé mes idées. Ce sont des choses qu’on fait parfois sans mauvaise intention, mais qui peuvent être destructrices dans une relation.


Relation toxik pa toujou klè. C’est pas juste les gens qui crient ou qui sont violents. Parfois, c’est des petites choses, des paroles subtiles, des attitudes qu’on ne remet jamais en question. Ou konn santi w viktim, men èske w janm konsidere ke ou menm tou, ou ka fè lòt moun mal san ou pa konnen? C’est ça qui est puissant ici.

Imagine une amitié où, à chaque fois que vous êtes ensemble, l’autre personne fait tout pour que ça se passe comme elle le veut. Ou alors, elle te fait sentir coupable si tu ne réponds pas immédiatement à ses attentes. Sa, se manipilasyon emosyonèl. Ou gen dwa pa wè sa konsa, men li konn rive. Et pourtant, on continue dans la relation en se disant : "Ah, c’est normal." Mais non, ce n’est pas normal. Pa gen relasyon ki ka fleri si gen moun ki ap domaje lòt la.

Et puis il y a ces relations amoureuses où l’un des partenaires contrôle tout. Il veut tout décider, tout régenter, sans jamais demander l’avis de l’autre. Si tu te retrouves à dire "Oui" à tout juste pour éviter les conflits ou pour rendre l’autre heureux, alors peut-être qu’il est temps de se poser des questions.


Nou menm, lè nou nan yon relasyon, eske nou kontwole moun nan? Eske nou fè l santi l pa gen vwa? Si c’est le cas, tu pourrais être la source de toxicité dans cette relation. Et c’est là que l’auto-évaluation devient essentielle.

Soyons honnêtes avec nous-mêmes. C’est facile de dire que l’autre est toxique, mais est-ce qu’on voit nos propres problèmes ? Même dans les relations professionnelles, cela peut arriver. Si tu es un collègue ou un supérieur qui impose constamment tes idées, sans jamais écouter ou respecter l’avis des autres, il est possible que tu crées un environnement toxique sans le savoir. Et ça, même dans nos églises. Vous savez, même les relations entre frères et sœurs en Christ peuvent devenir toxiques. On pense qu’en étant dans une communauté chrétienne, tout ira bien, mais non ! Relation yo se relasyon, kit yo nan legliz kit yo deyò. Si on ne fait pas attention, même dans ces environnements, on peut se blesser mutuellement. Alors, la question est : "Comment je fais pour sortir de cette toxicité ?"


La première étape est de reconnaître qu’on a un rôle à jouer dans toute relation. Peut-être que tu as été blessé, mais peut-être aussi que tu as blessé l’autre personne. Nou tout gen yon wòl pou jwe. Et ça commence par admettre ses torts. Dans Éphésiens 4:31-32, Paul nous dit : "Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute calomnie et toute méchanceté disparaissent du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres."

Mwen panse si nou swiv konsèy sa, relasyon nou yo t ap pi bon anpil.


Ensuite, il faut prier pour demander à Dieu de nous transformer. Parce que soyons honnêtes, on ne peut pas toujours y arriver seuls. Parfois, nos habitudes sont tellement ancrées qu’il nous faut une aide divine pour changer vraiment. Li di nan Bib la ke lespri Bondye ap renouvle nou chak jou. Sa vle di nou ka fè efò pou vin pi bon.


Et puis, il faut écouter. Trop souvent, on parle, on impose, on critique, mais on n’écoute pas assez. Et l’écoute, c’est essentiel dans une relation saine. Nou bezwen aprann koute lòt moun, pa sèlman tande sa n vle tande, men sa yo ap eseye di nou.


Bon, je sais que tout cela demande des efforts, mais n'ap mache ansanm nan direksyon pou vin pi bon. Alors, avant de finir, j’aimerais qu’on prie ensemble. Parce que oui, Dieu est celui qui peut nous aider à changer et à bâtir des relations saines.


"Seigneur, merci pour ton amour inconditionnel. Merci de nous donner la possibilité de grandir et de changer. Nous te demandons pardon pour toutes les fois où nous avons été toxiques dans nos relations, consciemment ou inconsciemment. Aide-nous à devenir des sources de bénédiction et non de destruction dans la vie des autres. Que nos relations reflètent ta grâce, ta paix, et ton amour. Amen."


Et voilà, on est en chemin ! N’oublie pas : personne n’est parfait, mais avec Dieu, tout est possible.


Des bisous, et que Dieu te bénisse ! 😘


 
 
 

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